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Depuis l’annonce du moratoire sur le photovoltaïque en toiture, la filière est en ébullition. Face aux risques de pertes d’emplois et au coup d’arrêt porté à une énergie en plein essor, les professionnels et militants s’organisent. Parmi les actions les plus visibles, l’opération « Marc m’a tué » se déploie sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Ce message, inscrit sur des panneaux solaires, interpelle directement le ministre de l’Énergie et de l’Industrie, Marc Ferracci, désigné comme responsable de la mise en danger du secteur.
Une action symbolique et virale
À l’initiative du Collectif de Défense du Photovoltaïque Français (CDPF), anciennement « Touche Pas À Mon Panneau Solaire » (TPAMPS), cette opération vise à rendre visible l’invisible : la menace pesant sur des milliers d’emplois et l’avenir du solaire en France.
Les participants déposent symboliquement des panneaux solaires dans des lieux stratégiques, notamment devant des bâtiments administratifs, en laissant une notice explicative et leurs coordonnées. L’objectif est clair : interpeller les élus et la presse pour obtenir des réponses et infléchir la décision gouvernementale.
Les consignes sont précises :
- Aucun abandon de panneaux : chaque unité est confiée avec une notice et peut être récupérée.
- Pas de comportement violent ni de dégradation.
- Une action pacifique et assumée pour engager le dialogue avec les pouvoirs publics.
L’opération est intensifiée jusqu’au 6 mars 2025, date de la réunion du Conseil supérieur de l’énergie (CSE).
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Pourquoi ce mouvement ?
Le moratoire annoncé suspend les nouvelles installations photovoltaïques en toiture, justifié par le gouvernement comme une réponse aux tensions sur le réseau électrique. Cependant, selon les acteurs de la filière, cette mesure met en péril de nombreux projets et menace plusieurs milliers d’emplois.
Notre article publié (disponible ici) détaille les conséquences directes :
- Un frein à la transition énergétique : le solaire est une énergie propre et essentielle pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.
- Des pertes économiques considérables : des milliers d’emplois risquent d’être supprimés dans les mois à venir.
- Un impact négatif sur les investisseurs et installateurs : l’incertitude réglementaire met à mal la confiance des acteurs du secteur.
Une mobilisation massive
Sur les réseaux sociaux, les hashtags #MarcMaTué, #SauvonsLeSolaire et #NeMeLicenciezPas se multiplient. Entrepreneurs, salariés, installateurs et citoyens partagent des images de panneaux solaires « sacrifiés » en signe de protestation.
La colère monte également auprès des syndicats et fédérations professionnelles, qui multiplient les demandes de dialogue avec le gouvernement. L’enjeu est de taille : maintenir une dynamique positive dans un secteur clé de la transition énergétique.
Soutien juridique et actions à venir
Face à cette situation critique, la filière peut désormais compter sur un appui de poids : Corinne Lepage, avocate spécialisée en droit de l’environnement et ancienne ministre de l’Écologie, a décidé d’accompagner le CDPF dans une série de recours juridiques. Des procédures de plainte sont en préparation, dont l’une sera portée devant la Commission Européenne, visant à contester les décisions du gouvernement français et à alerter les instances européennes sur les conséquences de ce moratoire.
En parallèle, une tribune engagée, co-signée par Corinne Lepage, est en cours de préparation. Cette initiative vise à mobiliser les acteurs du secteur, les personnalités influentes et la presse afin d’amplifier la contestation et d’exiger un débat ouvert sur l’avenir du photovoltaïque en France. Le CDPF appelle d’ores et déjà les co-signataires potentiels à se manifester pour organiser sa publication officielle.
Le photovoltaïque mérite mieux qu’une fausse écoute. Ces décisions ne sont pas de simples ajustements, mais de véritables coups portés à un écosystème tout entier. Ce ne sont pas seulement les panneaux solaires eux-mêmes que l’on enterre – ce sont des projets, des emplois, des espoirs, et l’ambition d’une transition énergétique enfin pérenne et décarbonée.
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Quelles suites possibles ?
L’action « Marc m’a tué » n’est que l’un des nombreux moyens de pression exercés par la filière photovoltaïque. Si le gouvernement persiste dans sa décision, la mobilisation pourrait s’intensifier, avec des manifestations et d’autres actions citoyennes.
Pour l’heure, l’objectif est clair : faire entendre la voix des professionnels du solaire avant qu’il ne soit trop tard. Le rendez-vous est donné : jusqu’au 6 mars, la filière fait bloc pour défendre son avenir.