Principe de fonctionnement du puits canadien aéraulique

Composition d’un puits canadien

1. Une entrée d’air neuf : une bouche d’aspiration de l’air, avec une grille et un filtre.
2. Des conduits enterrés récupérateurs : un ou plusieurs tuyaux pour le passage de l’air avec une pente supérieure à 2 % pour permettre l’évacuation des condensats et ainsi éviter les risques de moisissure et d’humidité résiduelle.
3. Un regard de visite pour inspecter votre installation.
4. Un by-pass pour court-circuiter le puits canadien, à l’inter-saison. Il peut en effet être plus intéressant de prendre directement l’air extérieur sans passer par le puits canadien. C’est à cet instant qu’entre en action le relais by-pass commandé par une sonde thermique extérieure.
5. Un ventilateur pour forcer et réguler le débit de l’air à distribuer dans la maison.
6. Un système de ventilation simple flux ou double flux en fonction des besoins énergétiques de votre maison.

Se servir du puits canadien sans utiliser la VMC (ventilation mécanique contrôlée) est moins efficace. En effet, la VMC est un dispositif qui assure le renouvellement de l’air à l’intérieur des pièces, notamment pour les pièces humides (salles de bains, toilettes…), ce qui permet de réaliser des économies de chauffage.

Coupler le puits canadien avec une centrale double-flux(VMC) sera donc recommandée:
La Centrale double-flux VMC va permettre de gérer les flux d’air entrant et sortant de l’habitation. L’air vicié aspiré dans les pièces humides du lieu (wc, salle de bain, cuisine) passe par un échangeur. C’est cet échangeur qui va capter les calories et les transmettre à l’air entrant du Puits canadien (l’air renouvelé et soufflé dans l’habitation sera aux environs de 18°).

En fonction du volume renouvelé et de la qualité d’isolation de l’habitation, c’est une partie ou la totalité du besoin de chauffage qui va être assuré par ces 2 systèmes couplés ensemble : puits canadien et centrale double-flux VMC.

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Une approche globale du bâtiment

Partie intégrante de la stratégie chauffage/rafraichissement d’un bâtiment, le puits climatique doit être intégré dans le projet de construction dès sa conception.
Son bon fonctionnement est tributaire de l’ensemble des précautions prises pour lutter contre les déperditions

Priorité à la maîtrise de l’énergie

Dans  tous les pays développés, réduire les dépenses énergétiques des bâtiments est une priorité. Application géothermique de surface,  le puits climatique exploite une énergie gratuite, renouvelable et contribue :

• Au réchauffage, préchauffage ou mise hors gel en hiver
• Au rafraîchissement en été

Quel que soit l’objectif, il permettra d’écrêter les pics chauds ou froids, de limiter le recours aux équipements ou de les sous-dimensionner en raison d’une utilisation plus faible.
Les usures et les maintenances s’en trouvent elles aussi réduites et la durée de vie des équipements allongée.
Parce qu’elle limite la sur-ventilation, la présence d’un puits climatique  permet également, si l’on compare à une installation sans puits, de  réduire la taille des gaines de ventilation.

Ne pas oublier le confort

L’atteinte  des performances fixée par la RT 2020 impose que les bâtiments soient  bien isolés. Or si une bonne isolation  permet bien de se protéger de la chaleur extérieure, des stratégies sont  nécessaires pour limiter les apports susceptibles  de compromettre le confort d’été. Un puits climatique permet de réduire  sensiblement les périodes d’inconfort en été, sans équipement de  climatisation.
Enfin,  le puits a le mérite reconnu de diffuser une température constante,  sans à coups, sans sensation de soufflage ou de courant d’air

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